Combien puis-je emprunter pour acheter une maison ? Voilà une question que nombre de personnes se posent. Le montant que vous pouvez emprunter pour acheter une maison dépend de plusieurs facteurs, tels que votre revenu, vos dépenses mensuelles, votre cote de crédit, vos dettes existantes, votre apport personnel et les politiques spécifiques des prêteurs.
Estimer sa capacité d’emprunt :
Combien puis-je emprunter pour acheter une maison : les critères
Pour répondre à la question “Combien puis-je emprunter pour acheter une maison ?”, il est important de s’appuyer sur un certain nombre de critères. Si ces derniers peuvent sensiblement varier d’une banque à une autre, voici tout de même les principaux que vous devez avoir en tête pour vous lancer dans votre projet d’investissement immobilier.
Critères |
Explications |
Les revenus |
Les revenus sont clairement le tout premier critère étudié lors d’une demande de prêt pour un achat, que ce soit un achat immobilier ou autre. En effet, c’est à partir de ce dernier que pourront être fait les différents calculs (taux d’endettement, capacité de remboursement, reste à vivre…). Bien évidemment, plus votre niveau de revenus est élevé et plus vous aurez de capacités pour emprunter. Dans les revenus pris en compte, il est possible de trouver les éléments suivants : – salaires (hors salaires perçus lors de votre période d’essai), – primes (si elles sont régulières), – retraites, – rentes et pensions, – allocations familiales, – revenus financiers, – loyers… Plus vous démontrerez d’une réelle stabilité de ces revenus et plus votre profil pourra rassurer votre prêteur. |
Les charges |
A l’inverse des revenus, les charges correspondent aux dépenses auxquelles vous devez faire face de manière récurrente. Dans cette catégorie, il est ainsi possible de trouver les dépenses suivantes : – remboursement des crédits en cours, – pension alimentaire… Certains prêteurs prennent aussi en compte les charges courantes (eau, gaz, électricité) dans le calcul du reste à vivre. |
Le saut de charge |
Pour les demandeurs de prêt immobilier résidant en location, les établissements prêteurs tiennent compte du saut de charge. Il s’agit en réalité de la prise en compte du loyer versé au propriétaire, une somme qui, ensuite, pourra être utilisée pour le remboursement du prêt. Si l’écart entre la mensualité de remboursement attendue et l’ancien loyer cerise est faible, cela sera un avantage pour l’emprunteur. A contrario, plus l’écart sera grand et moins la banque sera prête à vous suivre, à moins que vos revenus ne permettent de couvrir cet écart sans dépasser votre taux d’endettement. |
L’apport personnel |
L’apport personnel est la somme d’argent investie, en plus du montant emprunté auprès d’une banque ou d’un prêteur. C’est généralement considéré comme une contribution personnelle que vous apportez pour financer une partie de l’achat. Cette somme peut provenir de différentes sources, telles que : – vos économies, – vos investissements, – des dons familiaux… Les avantages d’avoir un apport personnel conséquent dans le cadre d’un crédit immobilier sont les suivants : – Réduction du montant du prêt : Un apport personnel plus important permet de réduire la somme que vous devez emprunter, ce qui entraîne des mensualités plus faibles et une charge financière globale moins élevée. – Taux d’intérêt plus favorable : Les banques considèrent que les emprunteurs avec un apport personnel important sont moins risqués, ce qui peut vous permettre de bénéficier de meilleurs taux d’intérêt sur votre prêt immobilier. – Accès au crédit facilité : Un apport personnel solide renforce votre dossier de demande de prêt immobilier. Les banques sont généralement plus enclines à accorder un prêt lorsque vous démontrez votre capacité à épargner et à investir. – Économies sur les frais supplémentaires : En réduisant le montant du prêt, vous réduisez également les frais associés, tels que les frais de dossier, les frais de garantie et les primes d’assurance. Cependant, certaines banques peuvent accepter des prêts sans apport, en particulier si votre situation financière globale est solide et que vous présentez d’autres garanties telles qu’une stabilité d’emploi élevée ou des revenus élevés. |
L’âge |
A la date de souscription d’un prêt immobilier, plus vous êtes jeune et plus vous pourrez intéresser le prêteur. Toutefois, cette jeunesse peut parfois mettre en défaut en termes de solidité financière. |
Le taux d’endettement |
Le taux d’endettement est une mesure utilisée par les prêteurs pour évaluer la capacité d’un emprunteur à rembourser son prêt. Il représente le pourcentage des revenus mensuels de l’emprunteur qui est consacré au remboursement de ses dettes, y compris le nouveau prêt immobilier. En général, les prêteurs fixent une limite maximale de taux d’endettement acceptable pour accorder un crédit immobilier. Cette limite varie souvent entre 30 % et 40 %, selon le profil de l’emprunteur. Le taux maximal actuellement recommandé par le Haut Conseil à la Stabilité Financière est fixé à 35 %. |
Le reste à vivre |
Il s’agit de la somme d’argent qui reste disponible après avoir payé toutes les charges fixes, telles que le loyer, les crédits, etc. Le calcul du reste à vivre se fait en soustrayant les dépenses obligatoires du revenu disponible. Le reste à vivre est un indicateur important pour évaluer la capacité à gérer ses finances et à maintenir un niveau de vie satisfaisant. Plus ce reste à vivre est élevé, plus la banque sera intéressée par votre profil. Pour le calcul de ce critère, il est possible d’utiliser la formule suivante : reste à vivre = revenus − (charges fixes + montant de la mensualité). |
La capacité de remboursement : le calcul
Pour calculer la capacité de remboursement d’un crédit, vous devez prendre en compte plusieurs facteurs, notamment votre revenu mensuel, vos dépenses mensuelles et le montant du crédit que vous souhaitez contracter.
Voici une formule générale pour estimer votre capacité de remboursement :
- Capacité de remboursement mensuelle = (Revenu mensuel – Dépenses mensuelles) x Taux d’endettement
Voici comment effectuer le calcul :
- Calculez vos revenus mensuels : additionnez tous les revenus réguliers que vous percevez chaque mois (salaire, allocations, pensions, etc.).
- Calculez vos dépenses mensuelles : additionnez toutes les dépenses fixes que vous avez chaque mois (loyer, charges, factures d’énergie, assurances, etc.). N’oubliez pas d’inclure également les autres remboursements de crédits en cours, le cas échéant.
- Soustrayez vos dépenses mensuelles de vos revenus mensuels.
- Multipliez le résultat par le taux d’endettement souhaité (exprimé en décimal). Par exemple, avec un taux d’endettement de 35 %, vous multiplierez le résultat par 0,35.
Le montant obtenu est votre capacité de remboursement mensuelle. Il représente la somme maximale que vous pouvez consacrer chaque mois au remboursement de votre crédit.
Ce calcul est une estimation. Les organismes financiers peuvent prendre en compte d’autres critères lors de l’évaluation de votre capacité de remboursement, tels que votre historique de crédit, votre stabilité d’emploi, etc..
Augmenter sa capacité d’emprunt : les options possibles
Pour augmenter votre capacité d’emprunt, vous pouvez prendre en compte plusieurs éléments et adopter différentes stratégies. Voici quelques conseils qui peuvent vous aider :
Options |
Explications |
Améliorer la situation financière |
Réduisez vos dettes existantes, augmentez vos revenus ou épargnez davantage. Un meilleur ratio d’endettement et des revenus plus élevés amélioreront votre capacité d’emprunt. |
Améliorer l’historique de crédit |
Assurez-vous de payer vos factures à temps et évitez les retards de paiement. Réduisez votre utilisation de crédit et évitez d’ouvrir de nouveaux comptes de crédit, car cela pourrait avoir un impact négatif sur votre cote de crédit. |
Économiser pour un acompte plus important |
Si vous prévoyez d’emprunter pour acheter une maison ou une voiture, économiser pour un acompte plus important peut aider à réduire le montant total de votre emprunt et augmenter vos chances d’obtenir un prêt. |
Considérer des durées de prêt plus longues |
Opter pour des durées de prêt plus longues peut réduire vos paiements mensuels, ce qui peut améliorer votre capacité d’emprunt. Cependant, gardez à l’esprit que cela signifie également que vous paierez plus d’intérêts à long terme. |
Ajouter un co-emprunteur ou un garant |
Si vous avez des difficultés à obtenir un prêt en raison de votre situation financière, vous pouvez envisager d’ajouter un co-emprunteur ayant une situation financière plus solide ou un garant qui accepte de prendre la responsabilité du prêt en cas de défaut de paiement. |
Améliorer la stabilité professionnelle |
Les prêteurs accordent généralement plus de confiance aux emprunteurs ayant une stabilité professionnelle. Si possible, essayez de rester dans le même emploi pendant un certain temps avant de demander un prêt. |
Faire appel à plusieurs prêteurs |
N’hésitez pas à faire des demandes de prêt auprès de différentes institutions financières pour obtenir les meilleures offres possibles. Comparez les taux d’intérêt, les conditions et les conditions de remboursement avant de prendre une décision. |
N’oubliez pas que l’augmentation de votre capacité d’emprunt ne signifie pas nécessairement que vous devriez emprunter davantage. Assurez-vous de bien évaluer votre capacité de remboursement et de prendre des décisions financières responsables.
FAQ
Qu’est-ce qu’un emprunt pour acheter une maison ?
Un emprunt pour acheter une maison, également appelé prêt immobilier ou prêt hypothécaire, est un type de prêt octroyé par une institution financière pour financer l’achat d’une propriété immobilière. L’emprunteur rembourse le prêt sur une période déterminée, généralement plusieurs années, en versant des mensualités comprenant le capital emprunté et les intérêts.
Quels sont les avantages d’un emprunt pour acheter une maison ?
Les avantages d’un emprunt pour acheter une maison sont les suivants :
- Possibilité d’acquérir une propriété sans disposer immédiatement de la totalité des fonds nécessaires.
- Répartition du coût de l’achat sur une période plus longue, ce qui permet de rembourser le prêt de manière échelonnée.
- Les taux d’intérêt des prêts immobiliers sont souvent inférieurs à ceux des autres types de prêts.
- En fonction des réglementations fiscales en vigueur dans votre pays, vous pourriez bénéficier d’avantages fiscaux liés aux intérêts hypothécaires déductibles d’impôt.
Quels sont les types de prêts immobiliers disponibles ?
Il existe plusieurs types de prêts immobiliers, notamment :
- Prêt à taux fixe : Le taux d’intérêt reste constant tout au long de la durée du prêt.
- Prêt à taux variable : Le taux d’intérêt est variable et peut fluctuer en fonction d’un indice de référence.
- Prêt à taux mixte : Une combinaison de taux fixe et variable, où le taux initial est fixe pendant une période déterminée, puis devient variable par la suite.
- Prêt hypothécaire à l’échelle nationale : Un prêt soutenu par le gouvernement qui offre des conditions avantageuses aux emprunteurs éligibles.
- Prêt relais : Un prêt à court terme qui permet d’acheter une nouvelle propriété avant d’avoir vendu l’ancienne.
Quels sont les critères pour obtenir un prêt immobilier ?
Les critères pour obtenir un prêt immobilier peuvent varier selon les pays et les institutions financières, mais certains éléments sont généralement pris en compte :
- Revenu et stabilité financière de l’emprunteur.
- Historique de crédit et cote de crédit.
- Apport personnel (la somme d’argent que l’emprunteur est prêt à investir dans l’achat).
- Capacité de remboursement de l’emprunteur, déterminée en fonction de son revenu et de ses dépenses.
- Valeur de la propriété et évaluation de celle-ci par l’institution prêteuse.
Qu’est-ce qu’une hypothèque ?
Une hypothèque est un contrat financier qui garantit un prêt immobilier. L’emprunteur accorde à la banque ou à l’institution prêteuse un droit de gage sur la propriété immobilière. Cela signifie que si l’emprunteur ne rembourse pas le prêt conformément aux termes convenus, la banque ou l’institution prêteuse a le droit de saisir la propriété et de la vendre pour récupérer les fonds prêtés. L’hypothèque garantit ainsi le prêt immobilier et offre une sécurité à l’institution prêteuse.
L’hypothèque est généralement enregistrée auprès d’un bureau d’enregistrement foncier pour officialiser le lien entre la propriété et le prêt. Une fois que l’emprunt est intégralement remboursé, l’hypothèque est levée et l’emprunteur devient propriétaire sans aucune restriction.
Il est important de noter que les lois et les procédures relatives aux hypothèques peuvent varier d’un pays à l’autre. Il est recommandé de consulter les réglementations spécifiques à votre pays ou de demander conseil à un professionnel du domaine avant de contracter un prêt immobilier.
Quels sont les frais associés à un emprunt pour acheter une maison ?
Les frais associés à un emprunt pour acheter une maison peuvent inclure :
- Frais de dossier : Ces frais couvrent les coûts administratifs liés à l’étude et au traitement de votre demande de prêt.
- Frais d’évaluation : Avant d’accorder un prêt, la banque ou l’institution prêteuse peut exiger une évaluation de la valeur de la propriété pour s’assurer qu’elle correspond au montant du prêt demandé.
- Frais de notaire : Ces frais sont liés à la rédaction et à l’enregistrement des documents juridiques liés à l’achat de la propriété et à l’hypothèque.
- Frais d’assurance hypothécaire : Dans certains cas, si vous n’avez pas effectué un apport initial suffisamment élevé, vous pourriez être tenu de souscrire une assurance hypothécaire pour protéger l’institution prêteuse en cas de défaut de paiement.
- Frais de garantie : Dans certains pays, des frais peuvent être associés à l’enregistrement de l’hypothèque.
- Frais de courtage : Si vous avez utilisé les services d’un courtier immobilier pour trouver votre maison, des frais de courtage peuvent s’appliquer.
Ces frais peuvent varier en fonction de la banque ou de l’institution prêteuse, de la valeur de la propriété et de la législation en vigueur dans votre pays. Il est essentiel de prendre en compte ces frais lors de l’évaluation du coût total de l’emprunt.