Simulation d’un prêt étudiant

La simulation du prêt étudiant est importante pour estimer les mensualités et négocier les conditions offertes.

Grâce à notre simulateur, vous serez en mesure de calculer toutes les variables de votre crédit!

Prêt étudiant: la simulation!

Utilisez le simulateur, en rentrant: le montant et le taux envisagé.

En sortie, nous vous donnons les mensualités et les conditions de l’emprunt.

Quel montant emprunter ?

La question qui se pose est double : combien emprunter et combien la banque accordera-t-elle ?

Pour y répondre, plusieurs éléments entrent en ligne de compte.

L’établissement bancaire tiendra donc de :

  • Le type d’études : il sera beaucoup plus enclin à prêter une somme supérieure à un étudiant passant par une grande école que par l’Université.
  • La durée des études : il privilégiera les filières longues aux études plus courtes, pensant le remboursement plus sûr.
  • Le niveau d’études : un prêt sera plus facilement accordé, et avec un montant plus élevé, à un étudiant de 3ème année qu’à un étudiant de 1ère année.

En fait, pour un organisme bancaire, ce prêt est un pari sur l’avenir afin de se créer sa clientèle de demain, avec des clients fiables et aptes à réaliser des placements intéressants.

De son côté, l’étudiant devra prendre en compte :

  • le financement de ses études ;
  • les éventuels besoins de transport ;
  • les éventuelles dépenses de logement ;
  • ses assurances, qu’elles soient de voiture, de logement ou de santé ;
  • les frais de nourriture.

La somme prêtée n’est pas officiellement définie, car elle dépendra des banques, de la durée des besoins et des garanties qu’elles penseront posséder.

Toutefois, ce coût débute autour de 800 €, ce qui représente un seuil mini de besoins, surtout, et s’étend jusqu’aux environs de 50.000 €.

Certaines banques acceptent parfois des sommes supérieures, mais ce sera pour des cas précis, des étudiants aux fortes garanties ou cautions, avec des dépenses élevées, par exemple pour des études à l’étranger avec des frais bien supérieurs, et des durées plus longues.

La mise à disposition des fonds pourra aussi s’effectuer en une ou plusieurs fois, par exemple selon le nombre d’années d’études à financer.

Quel taux d’emprunt ?

Dans l’incidence de vos remboursements, si le montant emprunté est important, le taux d’intérêt joue aussi un rôle parfois non négligeable, même s’ils sont relativement bas.

Il est possible de trouver, actuellement, des taux d’emprunt à moins de 1 %, et d’autres au-dessus de 3 %. En moyenne, ce taux sera de l’ordre de 1%.

Certaines banques accordent même des prêts à 0 %, toutefois elles le font pour des montants assez bas, de l’ordre de 1.000 à 2.000 €.

Ces prêts à 0 % ont pour objet le passage du permis de conduite ou une avance rentrée, voire une avance sur Bourse.

Attention, même lors d’un prêt à taux zéro, le TAEG n’est pas de zéro, puisque les frais de dossier et l’assurance emprunteur font grimper ce taux.

Les particularités du remboursement

Ce qui différencie aussi un prêt étudiant d’un prêt à la consommation habituel sont les conditions de remboursement.

Alors que, pour un prêt à la consommation, le remboursement débute dès le versement des fonds, pour un prêt étudiant, il est possible de bénéficier d’un remboursement différé jusqu’à la fin de ses études.

Il est alors question d’une période de franchise dont la durée maximale est fixée à 5 ans.

Cette franchise sera totale ou partielle, selon les conditions négociées, selon les besoins et selon les garanties offertes :

  • pour une franchise totale, aucun remboursement ne s’effectuera sauf, parfois, celui de l’assurance crédit ;
  • pour une franchise partielle, l’assurance sera remboursée durant les études, ainsi que les intérêts ; le capital ne commencera à être remboursé qu’à l’issue de cette période de franchise.

Dans un cas général, la durée de remboursement, selon le montant, pourra aller de 2 à 12 ans.

Les autres éléments

Pour obtenir ce prêt, certaines obligations sont cependant requises.

  • Une obligation liée à l’âge : Il faudra, au minimum, être majeur et, inversement, ne pas avoir plus de 28 ans. Certaines banques acceptent un âge maxi de 30 ans.
  • La nationalité : Ce type de crédit ne s’adresse qu’à des personnes de nationalité française. Toutefois, le fait de pouvoir justifier d’une présence depuis au moins 5 ans sur le territoire français donne aussi accès à ce crédit.
  • Attestation d’inscription en études supérieures : Il faut pouvoir justifier de cette inscription en Université, dans une haute école, etc.
  • Une assurance emprunteur : Cette assurance couvre les risques les plus graves, comme un décès, une invalidité, tout ce qui pourrait empêcher l’étudiant à trouver un travail à l’issue de ses études. L’emprunteur a, par contre, toute liberté pour le choix de l’organisme qui lui fournira cette assurance : l’organisme qui lui apporte les fonds, mais pas uniquement, il peut aussi s’agir d’une assurance, etc. Ce qui permet, à l’étudiant, de négocier le taux de cette assurance, tout en comparant les risques couverts.

La caution ou la garantie

Comme les garanties offertes par l’étudiant ne sont généralement pas suffisantes, la banque se tourne vers la famille ou un tiers pour obtenir une caution lui permettant de couvrir le remboursement en cas de défaillance de l’étudiant.

Il faut, évidemment, que ces derniers soient en mesure de couvrir ce prêt et ne soient pas, déjà, en situation de surendettement.

  • Le prêt étudiant garanti par l’Etat : une solution pour ceux qui n’ont pas de possibilités d’accéder au crédit.
    Sa gestion est effectuée par BPI France.
    La durée de crédit est alors de 2 à 10 ans pour un montant allant jusqu’à 15000 €.
    L’Etat garantit 70 % du montant du crédit, les 30 % restants étant à charge de la banque en cas de problème.
    La liberté est laissée aux banques de l’accepter ou non mais certaines ont ainsi passé une convention avec l’Etat dans ce cadre, telles que la BNP, la Caisse d’Epargne, le CIC, le Crédit Mutuel ou la Société Générale.
    Le remboursement, sous forme totale ou partielle, commence à s’opérer en général 2 ans après la fin des études.

Des accords particuliers

Il est bon de savoir, aussi, que certaines banques disposent de partenariats avec des écoles et/ou des Universités et peuvent consentir des conditions toutes particulières, que ce soit en montant, en taux ou en modalités de remboursement. Il est bon de se rapprocher des services administratifs de votre lieu d’études afin d’en prendre connaissance.

En outre, se rapprocher d’une banque dont celui qui se porte garant est déjà client peut aussi favoriser ou simplifier les formalités, voire faire bénéficier de conditions particulières ou de frais de dossier non facturés.

Comparer et négocier

Quoi qu’il en soit, il est toujours important de comparer les crédits proposés, compris les frais de dossier et les assurances, le TAEG étant la base de comparaison évidente, et de négocier l’ensemble des conditions.

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