Le prêt personnel de 100 000 euros doit être bien réfléchi car il n’ouvre pas toutes les possibilités.
Découvrez comment opérer pour ne pas vous heurter à la barre des 75 000 € d’un prêt à la consommation !
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Les limites du prêt personnel
Selon la loi, ce prêt de 100 000 € ne pourra pas dépendre d’un prêt à la consommation, limité pour sa part à 75 000 €.
Que ce soit pour l’achat d’une voiture, que ce soit pour un mariage, ou même pour un bateau, vous ne pourrez pas voir les choses en grand.
La limite des 75 000 € est donc valable pour tout ce qui est véhicule, mais aussi événements de la vie, santé, etc.
Comment déroger à la règle des 75 000 €
Si l’on exclut le prêt professionnel qui n’entre pas dans le cadre d’un prêt personnel, que vous reste-t-il comme solution pour dépasser ces 75 000 € de crédit ?
La LOA
Vous pourrez, par exemple, vous tourner vers une location avec option d’achat (LOA), ou réaliser un apport personnel pour assurer la différence, si vous visez très haut dans les modèles de voiture, par exemple, voire si vous avez une reprise d’un autre véhicule dont vous êtes déjà le propriétaire.
Plusieurs crédits
Si vos finances vous le permettent, dans la limite de votre capacité de remboursement, rien ne vous empêche, par exemple, de financer l’achat de 2 véhicules, par deux emprunts pour un total de 100 000 €.
Le prêt travaux
- Pour un emprunt de 99 999 € chez Cetelem pour des travaux, sur une durée de 96 mois (le maxi proposé), le remboursement est de 1 156,22 € par mois, soit un TAEG de 2,66 % et un coût de crédit, hors assurance, de 10 998,12 €.
- Pour ce même emprunt et le même TAEG fixe, sur une durée de 84 mois, la mensualité de remboursement passe à 1 304,71 € et le coût du crédit, toujours hors assurance, est alors de 9 596.64 €.
Le rachat de crédit
Dans ce cas, la limite est surtout celle de votre capacité de remboursement.
Aussi, par l’exemple de Sofinco, vous pourrez effectuer un rachat de crédit de 100 000 €.
- sur 120 mois, le TAEG fixe sera, par exemple, de 75 %, la mensualité de 1 090 € et le coût total du crédit de 30 850,40 € ;
- sur 96 mois, le TAEG reste le même, la mensualité de 1 295 € et le coût total du crédit de 24 315,20 € ;
- sur 72 mois, ce qui change est votre mensualité de 1 639 € et le coût du crédit de 17 983, 52 €.
Le crédit immobilier
Emprunter 100 000 € par un crédit immobilier est, par contre, chose courante.
C’est même, en général, la solution la plus intéressante en termes de TAEG.
Par contre, ce prêt étant affecté, il sera hors de question que vous le destiniez à autre chose que la prévision.
En effet, en plus de tous les documents (identité, lieu de résidence, salaires, etc.) qui vous sont habituellement demandés, vous devez également justifier de l’utilisation de ces fonds, avec l’établissement d’un devis au préalable, puis d’une facture.
Par contre, en plus du TAEG intéressant, plutôt autour de 1 %, c’est aussi la durée de remboursement qui s’allonge et permet de ne pas trop grever votre capacité d’emprunt si vous avez d’autres projets par la suite.
Il vous sera ouvert pour l’achat d’un appartement, d’une maison, d’un terrain, ou pour la construction d’un logement.
Par exemple, avant négociation, le Crédit Agricole affiche un taux d’intérêt de 1,2 % et un taux d’assurance de 0,37 %, sur 15 ans.
Les parts d’une SCPI
C’est une solution que proposent des organismes comme Crédit Agricole Consumer Finance, Banque Populaire, Crédit Mutuel, Caisse d’Epargne, par exemple.
Et, justement, le ticket moyen de ces emprunts est bien de 100 000 euros afin de permettre cet achat de parts, à crédit.
Une opération qui peut être juteuse avec un taux autour de 2 % et un rendement qui dépasse le plus souvent les 4 % : de quoi investir sur l’avenir.
Le TAEG de votre emprunt
Minimiser le TAEG est la première solution pour ne pas perdre trop d’argent.
Avec un taux d’inflation qui se situe actuellement légèrement en dessous de 1 % (à 0,90 % sur les 12 derniers mois, par exemple), tout ce que vous paierez en plus de ce pourcentage sera autant d’argent perdu.
C’est pourquoi il vous faut négocier pour vous rapprocher, autant que possible de ce taux.
C’est le magazine Capital qui l’annonce, 25 % des ménages ont réussi à emprunter à un taux inférieur à 1 %, taux auquel, en immobilier, il faut quand même ajouter l’assurance, ce qui porte ce TAEG autour de 1,50 %.
Il est évident que ce taux varie aussi en fonction de la durée de remboursement et que cette valeur correspond à un remboursement sur 15 ans. Il augmentera d’environ 2 dixièmes sur 20 ans et de 2 autres dixièmes sur 25 ans.
La question qui peut aussi se poser est de savoir si vous devez aller vers des taux fixes ou variables mais, en période de taux bas, il est généralement plus intéressant de rester sur des taux fixes.
Pour information, il existe aussi des offres de prêts à taux zéro pour des primo-accédants, dans le cadre d’une résidence principale, et sous conditions de revenus.
Les capacités de remboursement
Votre capacité de remboursement va délimiter la durée du remboursement.
En effet, selon la règle des 33 %, pour des revenus de 100, vous pourrez emprunter 33. Ce chiffre représentant cependant l’ensemble de vos remboursements d’emprunt en cours et pas seulement le dernier souscrit.
Ainsi, pour un emprunt de 100 000 € pour lequel vous rembourseriez 1 156,22 €, comme le premier exemple de crédit travaux, si vous n’avez pas d’autres emprunts en cours, il vous faudra des revenus de :
(1 156,22 / 33) x 100 = 3 503,69 €
Si vous avez d’autres crédits en cours et que vos revenus ne vous le permettent pas, il vous restera la solution du rachat de crédit pour étaler la dette sur des remboursements plus longs.
Sans autres crédits, c’est la durée de ce remboursement que vous devrez allonger, au risque de perdre un peu en TAEG.