Quel salaire pour emprunter 150 000 euros ?

Quel salaire est nécessaire pour emprunter 150 000 € ?

C’est peut-être une question que vous vous posez.

Apprenez comment faire entrer votre salaire dans la capacité de remboursement en lisant cet article.

Quel salaire minimum nécessaire ?

En se basant sur le simulateur de crédit en ligne du site, on peut établir un tableau de généralités de ce genre, pour un emprunt de 150 000 €, en partant du principe d’un emprunt immobilier :

Durée de remboursement

Mensualités

Taux crédit

Assurance

Salaire minimum requis

10 ans

1 351 €

0,87 %

0,36 %

4 094 €

15 ans

950 €

1,11 %

0,36 %

2 879 €

20 ans

753 €

1,27 %

0,36 %

2 282 €

25 ans

646 €

1,52 %

0,36 %

1 958 €

30 ans

602 €

2,04 %

0,36 %

1 824 €

Ces pourcentages s’inspirent de la tendance moyenne des emprunts immobiliers proposés par les banques et organismes de crédit et de leur incidence dans le temps.

C’est aussi un type d’emprunt qui se réalise le plus souvent entre 15 et 25 ans, d’où le choix d’un tableau allant de 10 à 30 ans, afin de mieux juger des incidences extrêmes de durée d’emprunt, comme nous le verrons par la suite.

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an(s)
%
%

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Comment connaître sa capacité d’emprunt?

Ainsi, la capacité d’emprunt est, en général, la résultante du calcul suivant:

salaire minimum requis = (mensualité / 33) x 100

Il faut cependant apporter quelques nuances à ce principe en considérant que :

  • il n’est pas forcément question de salaire uniquement, mais de rentrées d’argent plus générales, puisque les pensions, les retraites, les loyers perçus et autres sommes régulièrement au crédit sont prises en compte ;
  • il en est de même pour les mensualités, puisque doivent aussi être prises en compte, dans ces sorties, les autres dépenses régulières comme le versement d’une pension alimentaire, les autres loyers versés, les frais de scolarité, etc.

De même, le banquier sera moins intransigeant, sur cette règle de 33 % avec un gros salaire qu’avec un petit salaire.

En effet le restant pour vivre d’un salaire de 4 000 €, même s’il n’est que de 60 % au lieu de 67 %, pourra facilement être considéré comme suffisant contrairement à celui d’un salaire de 2 000 €.

Dans le premier cas, il resterait 2 400 €, et dans le second cas, il ne resterait que 1 340 €.

Enfin, il faut aussi noter que l’organisme prêteur s’attachera aussi à la sécurité de ces rentrées financières. Il sera, en effet, plus difficile d’emprunter en étant chômeur, ou même avec un simple CDD, par exemple.

Les éléments influençant la capacité d’emprunt

Un certain nombre d’éléments seront tout aussi déterminants pour obtenir un crédit. Aucun d’entre eux n’est à négliger, chacun peut vous faire gagner de l’argent et même, parfois, faire la différence pour l’acceptation du crédit.

La durée de remboursement

Dans le tableau précédent, il ne fait aucun doute que la durée de remboursement est un élément essentiel pour rentrer dans le cadre de la capacité d’emprunt.

Ainsi, le salaire requis avoisine les 3 000 € pour un remboursement de prêt de 150 000 sur 15 ans, un salaire qui descend à environ 2 000 € sur 25 ans, ce qui reste encore une durée de remboursement raisonnable.

Dans le premier cas, votre coût d’emprunt sera de 21 003 €, et de 43 895 € pour le second. Avec l’évolution du coût de la vie, le risque reste faible. Et cette mensualité peut aussi, peut-être, vous permettre de souscrire d’autres emprunts, à l’avenir, que ce soit pour une voiture ou pour de la rénovation, sans dépassement de votre capacité de remboursement.

Le taux d’emprunt

Le taux d’emprunt est, bien sûr, un élément important en lien avec les remboursements.

Toutefois, en période de taux bas, la marge de négociation est évidemment beaucoup plus faible.

Selon les négociations, selon la durée, les banques proposent des taux relativement variables.

On relève, par exemple, des taux de 0,90 à 1,20 % à la BNP, de 0,70 à 1,20 % à la Société Générale, de 0,97 à 1,10 % chez LCL, etc.

Pour un crédit immobilier de 150.000 € sur 20 ans, avec un taux d’assurance de 0,36 % :

  • le coût du crédit sera de 24 760,87 € pour un taux de crédit de 0,9 % ;
  • il sera de 27 972,98 € pour un taux de 1,10 %.

Bien sûr, l’incidence est moindre que la durée de remboursement, toutefois ces 3 000 € de différence ne sont pas négligeables non plus.

L’apport personnel

L’apport personnel sera un atout pour convaincre votre banquier de votre capacité à mettre de l’argent de côté et, donc, de faire face à un remboursement de crédit à l’avenir.

Un apport de 10 %, en moyenne, est plus convaincant pour lui.

Les dépenses actuelles qui s’annuleront

Autre élément important, il vous sera généralement demandé le loyer actuel que vous payez.

Ainsi, l’organisme pourra aussi juger de la différence entre ce loyer et le remboursement du prêt pour évaluer, essentiellement, le surcoût mensuel que représente cet emprunt pour vous.

En outre, si votre emprunt est totalement couvert par le coût actuel de votre loyer, ce sera un élément supplémentaire en votre faveur.

Les garanties, cautions et assurances

Une assurance emprunteur est exigée pour un emprunt immobilier.

Il est cependant possible d’y échapper, et économiser une somme qui peut aller jusqu’à 10 000 € en coût de crédit, à condition de pouvoir apporter une garantie ou une caution en rapport avec la somme empruntée.

La négociation

Enfin, la négociation n’est pas neutre dans le coût de votre crédit.

C’est pourquoi il est important de bien se renseigner sur les taux, le TAEG (Taux Annuel Effectif Global) étant un élément comparatif qui prend en compte tous les coûts (frais de dossier, taux de crédit, taux d’assurance…).

Si vous ne vous sentez pas l’âme d’un négociateur ou si vous n’avez pas de temps disponible, il est toujours possible de faire appel à un courtier qui le fera à votre place et qui, par l’enveloppe globale annuelle de crédits qu’il représente, aura un vrai pouvoir de négociation auprès des banques.

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